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NICOLAS HENRY

Nicolas Henry est un artiste photographe, metteur en scène et plasticien français diplômé des Beaux Arts de Paris. Son écriture, très personnelle, se développe à la frontière entre le portrait, le théâtre et l’installation. Il fait jouer des personnages dans des univers oniriques construits par des communautés entières. Ses travaux mixant écriture, photographies, et sculptures ont été exposés dans le monde entier.

Parallèlement à une carrière d’éclairagiste et de scénographe dans le spectacle, il a parcouru le monde en tant que réalisateur pour le projet “6 milliards d’autres” de Yann Arthus-Bertrand, il en a assuré la direction artistique  lors de l’exposition au grand Palais à Paris. Suite à sa série de portraits des ancêtres du monde entier «Les cabanes de nos grands parents” (Editions Actes Sud), son livre sur les communautés «Contes imaginaires autour du monde – World’s in the making» sort en 2016 aux Editions Albin Michel et reçoit le prix Méditerranée du livre d’art 2017.

LES AVENTURES DE SUPERSHAKTIMAAN

Les aventures de Supershaktimaan, un superman Hindu, sont traversées par les couleurs et les décors somptueux de l’Inde et du Maroc. Ce conte philosophique oriental nous raconte l’histoire d’amour impossible avec la belle musulmane Shamina. Tels des Roméo et Juliette, cette fable propose une histoire où la tolérance outrepasse les clivages religieux tout en apportant une réflexion sur la spiritualité et la liberté.

Fanfares, éléphants, chameaux, saris colorés, tanneries géantes, architectures somptueuses plongées vertigineuses dans les baolis, palais orientaux décrépies, ateliers de femmes, et monceaux de poubelles composent les éléments de ce récit délirant et rocambolesque. A l’échelle de l’Inde, les décors réalisés avec de larges équipes indiennes atteignent des tailles extraordinaires.

Une fois les prises de vues achevées, Nicolas Henry a travaillé pendant un mois en association avec une équipe d’artistes de Jaipur afin de créer une série de 50 tirages uniques. Il reprend ainsi la pratique ancienne indienne  de « rehauts »  sur photographie, incluant, peinture, costumes, tissus et bijoux.

Le projet a été accueilli par l’Institut Français de Fès et présenté aux rencontres internationales de la photographie. Deux documentaires sur ce travail furent réalisés par Sibylle d’Orgeval pour la chaîne Voyage. De larges installations furent mises en scène au festival de littérature de Jaipur en janvier 2018.